Une
nouvelle fois, Jacques Vandroux nous amène sur son tapis magique pour partager
les aventures de la Capitaine Nadia Barka.
Ce
roman nous plonge dans le sombre quotidien des policiers confrontés à des
crimes sordides qui s’avéreront imputables à un passé lointain et sulfureux.
Avec
son talent de conteur, Jacques nous entraine encore dans une aventure aux
multiples rebondissements. Nadia va se lancer à la recherche de criminels peu ordinaires. Du Vatican aux portes du monde de
la nuit, elle va patiemment essayer de démêler un imbroglio dans lequel, à
première vue, rien n’est cohérent. Elle va se heurter à la collusion des
proches du pouvoir avec les réseaux mafieux. La personnalité des divers acteurs
de ce drame à rebondissements est évoquée avec finesse et réalisme sans aucune
complaisance. Les policiers sont des hommes et des femmes avec leurs forces,
leurs faiblesses et leurs blessures. Ils se trouvent confrontés à un monde où
l’argent, le pouvoir et les relations font perdre toute réalité à ceux qui s’y
égarent. Le monde de la nuit et ses soirées libertines y sont décrits sans
condescendance et sans voyeurisme malsain.
Jacques
Vandroux, encore une fois, capte son lecteur pour ne plus le laisser souffler
jusqu’au mot « fin ». Certains faits ne trouvent que dans les toutes
dernières pages une explication logique et c’est un plaisir de lire une
intrigue aussi complexe et aussi bien ficelée.
Avec
ce nouveau roman, il se condamne implicitement à nous faire vivre, un jour
prochain, l’ascension du Mont Gargas et la prochaine aventure de Nadia Barka.
Un
excellent moment de lecture à savourer ou à dévorer… Personnellement, j’ai
choisi la deuxième option, sans regrets et sans états d’âme.