C’est avec
infiniment de plaisir que j’ai lu le premier tome de cette saga familiale de
Florence Clerfeuille.
J’avais d’abord
hésité, car le sujet ne me « parlait » pas vraiment, à priori. Et
puis, suite à un de ses posts sur son compte Facebook et ayant particulièrement
aimé sa trilogie policière « Le chat du jeu de quilles » je me suis « lancé ».
Grand bien m’en
a pris.
La lecture
de ce roman est agréable. Très bien écrit, c’est un plaisir à dévorer, le terme
n’est pas trop fort, car dès les premières lignes, je me suis vu « scotché »
à ma liseuse pour ne la poser que tard dans la nuit.
« Cela n’avait rien à voir avec la lecture, la vraie. Celle qui permet de
prononcer des phrases entières. Celle qui fait s’envoler l’imagination, qui
dessine des images de toutes les couleurs sur les prunelles de celui qui s’y
adonne. Celle qui permet de voyager, de se sentir partir à la découverte de
mondes aussi étonnants que merveilleux. Celle qui fait s’accélérer ou ralentir
le rythme cardiaque du lecteur au gré du suspense et des avancées de
l’histoire. »
Je suis de
la génération de Jacqueline et Maryvonne mais j’ai vécu cette période de l’enfance
et de l’adolescence côté garçons (à Montpellier)…
Cette
lecture me fait découvrir aujourd’hui comment les femmes de ma génération ont
vu leur condition évoluer, envers et contre tous les clichés qui, pour certains,
perdurent encore…
Ce reflet d’une
époque, pas si lointaine, incite à réfléchir sur notre société et ses incohérences. La comparaison des statuts
sociaux des familles des deux jeunes filles dans une petite ville de province
(Lodève aux contreforts des Cévennes) en est une belle illustration.
Vers la fin
du roman dont je ne veux pas dévoiler la chute, la manière dont s’accommode le
père de Jacqueline de ces codes est saisissante et admirablement contée.
À lire
absolument… Le deuxième tome est déjà dans ma liseuse.
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