Je terminais mon commentaire
« Le Chat du jeu de quilles » par :
« Et
rassurez-vous, Manon et Marc envisagent bien de continuer leur vie commune…
avec un chat, bien entendu… »
Eh bien… nous y voilà ! Manon, désireuse
de prendre quelques vacances au bord de la mer, loin des plages surpeuplées, a
réservé une chambre d’hôtes dans un coin perdu de Vendée dont personne n’a
jamais entendu parler. Elle y a entraîné Marc et bien sûr le chat, Galipette.
Saint-Hilaire-du-borgne est un petit port qui
souffre de la crise et dont l’atmosphère est étouffée par la fermeture
prochaine de la conserverie, seul employeur des environs.
À peine arrivés, la magie opère : « Et
là, après le son, ce sont les odeurs qui nous arrivent. Iode, algues… Yeux
fermés, le nez en l’air, j’apprécie. Depuis combien de temps est-ce que je n’ai
pas vu la mer ? Tout à coup, je découvre que c’est exactement ce dont je
pouvais avoir le plus envie aujourd’hui et la perspective d’aller plonger mes
pieds dans le sable mouillé me rend d’humeur joyeuse. Comme le cri des
mouettes, qui se met à enfler dans l’azur… »
Marc, insomniaque notoire, se
réveille très tôt le lendemain matin pour aller promener sur la plage : « je m’avance vers l’eau. Bientôt, le
sable devient humide. Je m’arrête, le temps de profiter de la sensation. Crispe
mes orteils. Les enfouis dans le sable. C’est un plaisir qui me ramène des
décennies en arrière… »
Cette promenade matinale va
tourner court lorsque Marc perçoit de l’agitation du côté de la conserverie…
Et, à partir de là, nos deux vacanciers vont très rapidement retrouver leur
instinct de journaliste d’investigation. Face à deux décès inexpliqués, bien
trop rapidement requalifiés en « suicides » à leur goût, les voilà
qui se lancent dans une enquête qui va bien occuper leurs vacances.
Par petites touches, Florence
Clerfeuille nous conduit par la main dans cette petite bourgade, à la rencontre
de ses habitants, de leur quotidien, de leur passé qui peine à se dévoiler même
si l’on a le sentiment que c’est là que tout réside.
Et, lorsque les choses semblent
se décanter, prendre forme, une nouvelle mort brutale vient tout chambouler et
nous dire qu’il ne sera pas trop d’un autre tome de « Putain de
vacances ! » pour approcher peut-être de la vérité.
Lecture plaisir que j’ai
énormément appréciée. Les descriptions de paysages, les ambiances transportent le lecteur sans aucun effort
d’imagination au bord de l’océan. Reste une seule interrogation : « À
quand le prochain tome ? »
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