Je viens de relire
avec infiniment de plaisir ce roman de Chris Tabbart… Et, cerise sur le gâteau,
avec en main un exemplaire papier dédicacé à mon nom par l’auteure !
Je ne vous en ai pas
encore parlé et ces quelques lignes vont réparer cet oubli regrettable.
Qu'il est
sympathique ce Paulo. Soixante quinze ans révolus, mais bien dans sa tête et
dans son corps. On en voudrait pour grand-père. Cet ancien soixante-huitard ne veut plus vivre
en maison de retraite « un nid de vieux » et a du mal à s’adapter en
famille d’accueil jusqu’à ce qu’il pose son modeste bagage au Mas du Limbert.
Et tout de suite Sylviane et Eric vont plaire à Paulo qui retrouve par la même
occasion les Basses-Alpes, comme il continue à les appeler. Avec Eric, ils vont
en parcourir les chemins de traverse à la rencontre/recherche de son passé. Lorsqu’il
retrouve la bergerie où il a vécu les plus heureux moments de son existence, un
signe du passé va faire lever en lui un immense espoir. Il va alors entrainer
Eric dans une quête qui, après leur avoir fait parcourir la montagne de Lure,
la vallée du Jabron, va même les pousser jusqu’au fond du Queyras, près de la
frontière italienne.
"Les acacias en fleurs, poussés au hasard
au milieu des arbustes bordant l'allée exhalaient leur entêtante odeur de miel.
Un rossignol, tel un ténor d'opéra s'essayait à quelques trilles, en prévision
de son chant nocturne? La menthe sauvage et le thym discutaient pour savoir
lequel des deux ferait éclater ses notes de senteur le plus haut. Cette
sympathique bataille de plantes aromatiques donnait au final un mélange fort
intéressant qui flattait les narines des connaisseurs..."
C'est une vraie
délectation que de le suivre dans la quête de son amour perdu. Que d'humanité
dans le personnage. Merci Chris
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