Léon Pannec se
retrouve contraint d’aller en maison de repos pour y suivre une rééducation
suite à une prothèse de hanche. L’établissement « Les Primevères » a aussi
un long séjour.
Lui, le
truculent presque octogénaire va, en même temps qu’il revit par bribes son
passé, se trouver confronté aux autres pensionnaires. Comme il le dit
lui-même : « Un vieux est un vieux, point à la ligne ».
Sauf qu’il ne veut pas être un vieux comme les autres. Son franc parler qui
choque et dérange, ses souvenirs qui remontent au fil des événements pour lui
rappeler l’homme qu’il a été se conjuguent pour en faire un vieux atypique et
éminemment sympathique.
Il va se lier
avec deux autres lascars. Le premier est féru de littérature et ne comprend pas
toujours Léon qui affirme haut et fort n’avoir jamais ouvert un livre. Le
deuxième, gourmand impénitent alors que sa maladie devrait l’inciter à plus de
modération a réussi à se créer un monde à lui dans sa chambre. Ce trio, aux
personnalités si différentes, va cependant se cimenter autour d’une envie commune
de continuer à vivre plutôt qu’à subir la vie de la maison de retraite.
Et, en vieux
rebelles qu’ils sont, ils vont se lancer dans une dernière aventure, un dernier
pied de nez à la maladie, à la lourdeur des institutions et à la mort qui les
guette.
Les divers
personnages sont croqués d’une plume acerbe qui n’a aucune complaisance. Les
dialogues sont vifs, pittoresques.
J’ai beaucoup
apprécié cette lecture qui apporte un peu de fraicheur à la lourdeur pesante de
la vie des établissements pour personnes âgées…
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