lundi 17 décembre 2018

"Classe 48" Tome 7 des "Sexagénaires énervés" de Chris Tabbart



Opus 7 des « Sexagénaires énervés ». Au fil de la vie et de leurs aventures que nous avons pu partager dans les six premiers tomes, nos amis arrivent dans les « Septantièmes rugissants »… On pourrait les penser amortis par l’âge et par la vie, mais nos trois compères sont toujours bien là.
Albert et Hélios, chacun à sa manière, profitent d’une douce vie de famille qui semble bien leur convenir. La solitude commence à peser sur les épaules de José dont le quotidien, même partagé avec Edwina, sa chienne et le chat Raymond, est bien morne. Il ose de moins en moins aller déranger ses amis, peut-être pour s’éviter le triste constat du vide de son vécu.
Fort à propos, il est relancé par une amie qui se verrait bien plus proche de lui, dans une journée retrouvailles des anciens de son collège.
Et là, son passé dont il n’aime pas trop parler le rattrape. Heureusement, l’amitié indéfectible de ses deux comparses va venir l’épauler et le soutenir.
Au fil des pages de ce roman, à travers les réflexions des divers personnages, l’autrice nous fait partager ses ressentis sur l’actualité, sur les grands thèmes de notre époque, sur notre relation à l’autre et à la Nature.
Il suffit de se laisser porter par cette lecture, addictive et ô combien plaisante, pour se trouver « téléporté » en Haute Provence. On s’y délecte des descriptions des paysages, on y sent toutes les odeurs de ce terroir encore un peu préservé de la folie des hommes. On se dit : « Tiens, pourquoi ne pas aller parcourir à nouveau ces petites routes pittoresques »… Elle nous donne envie de nous arrêter sur la terrasse ombragée du « Mistral » pour s’y rafraîchir, écoutant vaguement, sans tout comprendre, les rodomontades des autochtones…
Le dénouement arrive bien trop vite et, le seul souhait que l’on puisse faire, c’est de prêter longues vies à nos amis afin que Chris Tabbart continue de nous régaler de leurs aventures qui ne peuvent s’arrêter là.
Vous comprenez qu’une fois de plus, j’ai adoré. Un seul conseil et pour le cas où vous ne connaîtriez pas « Les sexagénaires énervés », si vous avez plaisir à lire de belles histoires qui sentent bon « le chez-nous », bien écrites, allez-y !!! Vous ne serez pas déçus…

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