Opus 7 des « Sexagénaires énervés ». Au
fil de la vie et de leurs aventures que nous avons pu partager dans les six
premiers tomes, nos amis arrivent dans les « Septantièmes rugissants »…
On pourrait les penser amortis par l’âge et par la vie, mais nos trois compères
sont toujours bien là.
Albert et Hélios, chacun à sa manière, profitent
d’une douce vie de famille qui semble bien leur convenir. La solitude commence
à peser sur les épaules de José dont le quotidien, même partagé avec Edwina, sa
chienne et le chat Raymond, est bien morne. Il ose de moins en moins aller
déranger ses amis, peut-être pour s’éviter le triste constat du vide de son
vécu.
Fort à propos, il est relancé par une amie qui se
verrait bien plus proche de lui, dans une journée retrouvailles des anciens de
son collège.
Et là, son passé dont il n’aime pas trop parler
le rattrape. Heureusement, l’amitié indéfectible de ses deux comparses va venir
l’épauler et le soutenir.
Au fil des pages de ce roman, à travers les
réflexions des divers personnages, l’autrice nous fait partager ses ressentis
sur l’actualité, sur les grands thèmes de notre époque, sur notre relation à l’autre
et à la Nature.
Il suffit de se laisser porter par cette lecture,
addictive et ô combien plaisante, pour se trouver « téléporté » en
Haute Provence. On s’y délecte des descriptions des paysages, on y sent toutes
les odeurs de ce terroir encore un peu préservé de la folie des hommes. On se
dit : « Tiens, pourquoi ne pas aller parcourir à nouveau ces petites
routes pittoresques »… Elle nous donne envie de nous arrêter sur la
terrasse ombragée du « Mistral » pour s’y rafraîchir, écoutant
vaguement, sans tout comprendre, les rodomontades des autochtones…
Le dénouement arrive bien trop vite et, le seul
souhait que l’on puisse faire, c’est de prêter longues vies à nos amis afin que
Chris Tabbart continue de nous régaler de leurs aventures qui ne peuvent s’arrêter
là.
Vous comprenez qu’une
fois de plus, j’ai adoré. Un seul conseil et pour le cas où vous ne connaîtriez
pas « Les sexagénaires énervés », si vous avez plaisir à lire de
belles histoires qui sentent bon « le chez-nous », bien écrites,
allez-y !!! Vous ne serez pas déçus…
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