Les contraintes de la vie courante
sont toujours aussi pesantes pour Rosie qui a toujours du mal à assurer le quotidien
de sa petite famille. Toujours à l’affut d’une bonne opportunité, la voilà qui
livre aux copains « Gilets jaunes » les invendus d’une boulangerie
tous les samedis matin. C’est l’occasion de régaler les enfants de
viennoiseries.
C’est ainsi qu’elle se retrouve sur
un rond-point de Cannes en période de festival. Une altercation qui tourne mal entre
les manifestants qui tiennent le rond-point et un obscur acteur qui cherche le
buzz va être l’élément déclencheur d’une succession d’aventures qui vont emporter
notre Cricri dans un feu d’artifice de situations rocambolesques.
Une constante qui rend Rosie
profondément attachante est son approche de la Vie. Noyée dans ses difficultés,
elle n’en reste pas moins à l’écoute des autres. Elle est dans son époque, même
si sa lecture en est parfois faussée par son enthousiasme, son franc parler, les
messages subliminaux de sa mère et son vécu.
Elle est de tous les combats sociétaux
du moment, mobilisée sur tous les thèmes, parfois avec maladresse. Et tout cela
dans le souci permanent qu’elle a de ses filles.
Je ne souhaite pas déflorer plus ce
livre qui m’a vraiment plu, dans la veine de la série « Au pays de Rosie Maldonne »
…
Sauf que l’auteure nous annonce que c’est
le dernier…
Je me permets de citer un
paragraphe de son épilogue qui, pour moi, dit tout !
« Jamais je ne pourrai lui
rendre tout ce qu’elle m’a donné, mais pour notre dernier tour ensemble, je lui
ai offert un bouquet final, je crois qu’elle en rêvait : une soirée de
gala au Festival de Cannes.
Pour le reste, et même si je l’ai
fait avec le plus de légèreté possible, je n’ai eu qu’à piocher dans l’actualité
pour planter mon récit et la vie de Rosie au beau milieu de notre époque
chaotique et dramatique : les Gilets Jaunes, l’alimentation végane,
l’économie solidaire, le zéro déchet, le réchauffement climatique, le chômage,
la violence contre les femmes, le harcèlement sexuel, la corruption
– entre autres dans le monde du foot –, l’omniprésence des réseaux
sociaux. Cela faisait partie du feu d’artifice de sa fête d’adieu. ».
Comme pour les précédents opus de
cette série, je ne peux que vous engager à vous plonger dans cette lecture
plaisir.
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