Il y a quelques temps j’écrivais en
commentant le Sceau des Sorcières de Jacques Vandroux :
Avec ce nouveau roman, il
se condamne implicitement à nous faire vivre, un jour prochain, l’ascension du
Mont Gargas et la prochaine aventure de Nadia Barka.
Et bien nous y
voilà. Nous retrouvons Nadia Barka quelques années plus tard. Elle est maman,
mère d’une adorable petite Adèle, et est toujours diminuée physiquement suite
aux blessures d’une précédente aventure. Animée d’une volonté farouche, elle
lutte de tout son être pour récupérer son intégrité physique contre des avis
médicaux désespérément pessimistes.
Alors qu’elle commence juste à se
déplacer, tant bien que mal, avec des béquilles, elle est conviée à l’ouverture
du testament d’un vieil aristocrate qu’elle n’a rencontré qu’une seule fois
lors d’un séjour à Rome.
L’héritage insolite qui lui est dévolu
va l’entraîner dans le monde sombre et occulte de l’alchimie.
Tout au long de cette quête, Nadia va se
demander pourquoi c’est elle qui hérite de cette mission. La voilà partie à la
recherche des ingrédients fondamentaux cachés il y a quelques siècles par un
alchimiste de génie. Prudent, il les avait disséminés entre la France et l’Italie
ne laissant qu’un message codé à ses disciples… pour le jour où…
Elle va se heurter à la collusion de
financiers véreux, proches du pouvoir et des réseaux mafieux qui n’hésitent
devant rien pour arriver à leurs fins.
C’est à une course contre le temps qu’elle
va se voir contrainte de livrer contre un tueur à gage sadique, impitoyable et insaisissable.
Quoiqu’en arrêt de travail, elle va
faire jouer ses réseaux pour participer à cette enquête hors norme. Bien que
profondément cartésienne, elle va vivre au fond d’une crypte oubliée une
expérience qui va lui rendre son intégrité physique. Elle en sortira
complétement guérie et encore plus perplexe sur les forces telluriques que peuvent
concentrer certains lieux.
Au fil des péripéties de cette
rocambolesque aventure qui s’enchainent de manière effrénée, Nadia va enfin
triompher de celui qui est devenu son ennemi personnel. Elle va profiter d’un
concours heureux de circonstances pour faire disparaître l’un des ingrédients
de la pierre philosophale, écartant ainsi tout risque de voir un jour se
réaliser « le Grand Œuvre »…
Et si c’était tout simplement de cette « Mission »
dont elle avait hérité ???
Jacques Vandroux, encore une fois, capte
avec talent son lecteur pour ne plus le laisser souffler jusqu’au mot « fin ».
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