lundi 24 août 2020

 

C’est avec un plaisir infini que je viens de lire ce roman d’Alice Quinn.

Ce qu’elle nous conte est addictif. Les personnages sont dévoilés par petites touches. Ils sont tous très attachants. L’interaction entre chacun d’eux se met en place avant même que de les connaître vraiment et la découverte de leur histoire nous aide à les comprendre de mieux en mieux.

Et c’est ce qui fait le charme de cette romance… Les mots me manquent : romance « saveur », romance « sucrerie », romance « espoir de vie », romance « empathie » …

Selon les propos de l’autrice, elle-même, on trouve dans ce sympathique petit troquet que l’on voudrait près de chez soi, au coin de sa rue, des individualités « cabossées » par la vie. Au fil des pages, chacun d’entre eux va faire un pas vers l’autre en s’oubliant un petit peu. Spectateurs muets et pourtant si présents sont là aussi une petite chienne et un chat bien singuliers.

Une des particularités de cette romance, c’est que l’on voudrait la dévorer, mais qu’il est impossible de le faire car chaque mot compte, voire chaque signe de ponctuation.

Au fil des quelques semaines vécus avec ces habitués de la « Petite Fabrique », on sent grandir jusqu’à devenir étouffante et anxiogène la crainte de ce virus qui suscite tant de commentaires, avisés ou fantaisistes, abreuvée par de folles informations.

En filigrane, la littérature qui va transporter tout ce petit monde dans des moments magiques de partage à travers la lecture de morceaux choisis accompagnés des saveurs auxquelles ils se réfèrent.

Un message d’espoir pour dire que chacun a en soi suffisamment de ressources pour « rebondir » et qu’ensemble, toutes les individualités unies dans une action commune peuvent faire de grandes choses…

L’autrice nous dit :

« Tout l’enjeu du livre a résidé pour moi dans la cohabitation entre ce virus anxiogène

et ma volonté d’écrire un roman qui donne de l’espoir et qui fasse du bien à ceux qui s’y plongent. »

A mon humble avis, le pari est réussi et je vous engage sans plus tarder à vivre des moments de lecture qui vont vous faire du bien.


1 commentaire:

  1. Merci pour avoir si bien compris ce que j’ai tenté de faire avec LA PETITE FABRIQUE DU BONHEUR!
    C’est bien ce que nous sommes, nous autres, pauvres humains, non? Un assemblage hétéroclite d’individualités uniques qui quand elles le veulent, peuvent faire de grandes choses.
    (même si elles sont aussi capable du pire!)
    Je vais m’autoriser à partager votre retour, qui parle si bien du roman!
    Fabriquez votre bonheur Bernard,
    et demandez de l’aide si besoin est… 😉
    Nous sommes entourés de bienveillance!
    Alice Quinn

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