vendredi 4 août 2017

"Le frisson de la liberté" de Florence Clerfeuille


C’est avec infiniment de plaisir que j’ai lu le premier tome de cette saga familiale de Florence Clerfeuille.
J’avais d’abord hésité, car le sujet ne me « parlait » pas vraiment, à priori. Et puis, suite à un de ses posts sur son compte Facebook et ayant particulièrement aimé sa trilogie policière « Le chat du jeu de quilles » je me suis « lancé ».
Grand bien m’en a pris.
La lecture de ce roman est agréable. Très bien écrit, c’est un plaisir à dévorer, le terme n’est pas trop fort, car dès les premières lignes, je me suis vu « scotché » à ma liseuse pour ne la poser que tard dans la nuit.
« Cela n’avait rien à voir  avec la lecture, la vraie. Celle qui permet de prononcer des phrases entières. Celle qui fait s’envoler l’imagination, qui dessine des images de toutes les couleurs sur les prunelles de celui qui s’y adonne. Celle qui permet de voyager, de se sentir partir à la découverte de mondes aussi étonnants que merveilleux. Celle qui fait s’accélérer ou ralentir le rythme cardiaque du lecteur au gré du suspense et des avancées de l’histoire. »
Je suis de la génération de Jacqueline et Maryvonne mais j’ai vécu cette période de l’enfance et de l’adolescence côté garçons (à Montpellier)…
Cette lecture me fait découvrir aujourd’hui comment les femmes de ma génération ont vu leur condition évoluer, envers et contre tous les clichés qui, pour certains, perdurent encore…
Ce reflet d’une époque, pas si lointaine, incite à réfléchir sur notre société et  ses incohérences. La comparaison des statuts sociaux des familles des deux jeunes filles dans une petite ville de province (Lodève aux contreforts des Cévennes) en est une belle illustration.
Vers la fin du roman dont je ne veux pas dévoiler la chute, la manière dont s’accommode le père de Jacqueline de ces codes est saisissante et admirablement contée.

À lire absolument… Le deuxième tome est déjà dans ma liseuse.

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