Le Tome 2, dès les premières lignes, captive le
lecteur. Quoique, comme elle le dit elle-même, l’auteure se soit autorisé quelques libertés avec la grande Histoire, ce
roman est riche d’informations sur la vie à la fin de ce premier millénaire. Les
rapports sociaux de l’époque y sont décrits de telle manière que l’on ressent
tout à fait les différences qui existent entre les castes. En filigrane on sent
la présence obsédante d’Aubrée des Sortilèges et l’on va enfin comprendre ses
motivations. Présente tout au long de ce récit, la condition de la femme
interpelle. La tolérance, le respect de l’autre y sont illustrés par la
cohabitation d’Yzelda et de Renaud, fidèles aux divinités anciennes, avec Hugon
et sa femme, adeptes de la religion nouvelle qui continue à se répandre et à s’ancrer
dans ces contrées. Cet « obscurantisme » incite les hommes à s’éloigner
de la Déesse Terre, de ses plantes qui soignent et de toute la vie d’un monde,
visible ou invisible, qui est dépeint comme hostile. Heureusement, de l’amour
de ce couple si attachant, va naître un porteur d’espoir. Si Loup avait des dons de guérisseur, il en possédait surtout un aussi
rare que précieux, celui de la compassion et de l’empathie. Ce roman qui se
veut ancré résolument dans le passé est cependant étonnamment d’actualité. Y
sont évoqués les bienfaits des plantes et des médecines naturelles, le respect
de la nature et bien entendu le respect de l’Autre.
J’ai beaucoup aimé cette évasion dans un monde qui
me parle, un monde dont certaines valeurs sont toujours d’actualité, un monde que
l’on peut rêver.
Merci Chris Tabbart
Merci beaucoup, Bernard, pour votre article. Je suis heureuse de voir que vous avez , vous aussi, passé un agréable moment dans les Sombres, en compagnie de tout ses habitants, qu'ils soient ou non humains!
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