Marc Linard, la cinquantaine
passée, vient d’être écarté de son journal par le biais d’une rupture
conventionnelle. Le voilà avec plein de temps libre, de quoi voir venir, et tout
cela dans un appartement parisien de trente-cinq mètres carrés. Il s’y cloitre
pour digérer ce brutal changement dans son existence, s’interrogeant sur
l’après… Quitter Paris ? Oui, mais pour où ?
Manon Gauthier, jeune journaliste
brillante va venir, à point nommé, lui proposer justement de partir enquêter,
au fin fond de l’Aveyron, sur des faits vieux d’une dizaine d’années et sur un
meurtre qui n’a pas été résolu.
Notre parisien liquide tout pour
venir s’installer dans un petit village des environs de Rodez, rejoint
épisodiquement par la belle Manon. Il va faire du café du village son poste
d’observation principal, glanant de-ci de-là des informations qui vont leur
permettre de reprendre une affaire que tous, dans le village, semblent préférer
laisser dans l’oubli. Autre point névralgique du village : le terrain de
jeu de quilles de huit.
Très vite, avec Marc, on s’y sent
bien dans ce village… Les langues se délient peu à peu… À la fin de ce premier
tome qui tient le lecteur en haleine du début à la fin, Manon est ravie d’avoir
pu découvrir l’assassin du Père Pommier alors que Marc a lui la sensation
diffuse que tout n’est pas si simple. Manon repart sur Paris… et l’histoire
continue…
Lecture plaisir que je recommande... Vite la suite…
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